Feux de forêt : quels risques en cas d’exposition aux fumées ?
Larmoiements, quintes de toux, écoulement nasal… Les feux de forêt ont de quoi inquiéter riverains et vacanciers, d’autant plus au cœur de l’été. À raison, car ces fumées, qu’elles soient blanches ou noires, constituent bel et bien un cocktail toxique lorsqu’elles sont inhalées.
Table des matières
Symptômes : quelles sont les conséquences d’une exposition à la fumée ?
Si elle reste rare, l’intoxication à la fumée – blanche ou noire – n’est pas pour autant anodine : les fumées noires contiennent du benzène, du cyanure et du monoxyde de carbone, responsable des asphyxies. Les fumées blanches, elles, dégagent des particules fines, aussi nuisibles que celles des pots d’échappement en cas d’exposition prolongée. Autant de substances qui peuvent provoquer :
- une irritation des yeux ;
- une toux et une sensation d’oppression thoracique qui mènent à des difficultés respiratoires ;
- un écoulement nasal ;
- etc.
Ces effets dépendant de plusieurs facteurs, comme la durée d’exposition, la quantité d’air inspirée, l’état de santé de chacun, la concentration de fumée dans l’air, etc. Bien entendu, plus l’exposition est longue, plus les risques augmentent (diminution de la fonction pulmonaire, développement de maladies pulmonaires chroniques, cancers, baisse des défenses immunitaires, confusion, coma…). Une exposition prolongée aux particules fines peut par exemple aggraver certaines maladies cardiaques et respiratoires pré-existantes.
Feux de forêt : qui sont les personnes les plus sensibles aux effets nocifs de la fumée ?
Les personnes atteintes d’affections cardiaques ou pulmonaires (asthme, bronchite chronique, emphysème, insuffisance cardiaque, etc) et les gros fumeurs sont bien plus exposées aux effets délétères de fumées. Les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes doivent également faire preuve de vigilance. Tout comme les personnes qui pratiquent une activité sportive ou exercent un métier physique en plein air, car ils respirent plus profondément et plus rapidement.
- suivre la direction du vent pour éviter au maximum de respirer ces fumées si l’on se trouve à l’extérieur ;
- garder les fenêtres et portes fermées ;
- limiter les activités en plein air ;
- etc.
Intoxication à la fumée : quand s’inquiéter ?
Si la individu ressent l’un des symptômes suivants, il est indispensable de consulter rapidement un docteur :
- une toux persistante ou s’aggravant ;
- un essoufflement plus important que d’habitude ;
- une douleur ou une oppression dans la poitrine ;
- une faiblesse ou une fatigue importante.