Hommes ou femmes, qui sont les plus chatouilleux ?
Sous les bras ou sous les pieds, certaines personnes ne supportent pas les chatouilles. Mais, les hommes et les femmes sont-ils égaux face aux chatouilles ? Peut-être pas rapportent des chercheurs de l’Université d’Auckland (Nouvelle -Zélande). Et comme c’est du sérieux, ces scientifiques ont développé un appareil appelé TickleFoot (source 1) pour évaluer les effets du chatouillement sous les pieds des hommes et des femmes.
L’équipe a mené une étude auprès de 13 participants, sept femmes et six hommes, qui ont évalué le niveau de chatouillement qu’ils ressentaient sur une échelle de sept points lorsqu’une seule brosse était déplacée à différents endroits. Selon ces résultats, les femmes ont donné une note moyenne de 5,57 tandis que les hommes ont donné une note moyenne de 3,83. Et visiblement, il existe bien des différences entre les sexes. En stimulant différents points sous le pied, les scientifiques ont constaté que le point le plus sensible des femmes se trouve au niveau du centre de la voûte plantaire tandis que pour les hommes, il est légèrement plus proche des orteils.
Un remède contre le stress ?
Pour une utilisation pratique, TickleFoot peut être inséré dans n’importe quelle chaussure classique, ce dispositif est alimenté par une batterie lithium-ion. Pendant 60 minutes, cet équipement peut chatouiller à distance, s’allumer et s’éteindre. Cette semelle peut être intéressante pour améliorer la santé mentale de certaines personnes, de précédentes études avaient constaté que les chatouilles pouvaient soulager le stress et la dépression.
« Je pense qu’il est extrêmement utile de faire des recherches comme celle-ci. Le cerveau utilise le codage prédictif, et l’une des façons naturelles d’étudier cela consiste à étudier des choses comme le chatouillement, car c’est l’un des comportements très inhabituels où nous recherchons activement des événements surprenants », souligne Marlies Oostland, une chercheuse de l’University College de Londres qui a déjà réalisé d’autres recherches autour des chatouilles. Cette nouvelle étude pourrait bien apporter des nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau, en particulier sur le codage prédictif c’est-à-dire la manière dont le cerveau repère les surprises.