la France se qualifie pour les huitièmes de finale au terme d’un match haletant



Dans une ambiance de feu, la France a battu la Slovénie trois set à deux (25-21, 22-25, 23-25, 34-32, 15-7). Les Bleus ont gagné ce match épique au tie-break, après avoir sauvé trois balles de match au quatrième set. Tout au long de la rencontre, les 12 500 spectateurs de l’Arena Stozice de Ljubljana ont bruyamment soutenu leur équipe, dans une atmosphère de corrida.
Avec deux victoires en deux matchs, les Bleus sont d’ores-et-déjà qualifiés pour les huitièmes de finale du Mondial. Ils joueront leur troisième et dernier match de poule dans deux jours face au Cameroun, à priori l’équipe la plus faible de la poule D, à Ljubljana. La France devrait ensuite jouer son huitième de finale, toujours dans la même enceinte, le samedi 3 ou le lundi 5 septembre.
Sur le papier, cette rencontre avait tout du match piège. Après avoir été vice-championne d’Europe 2019 et 2021, la Slovénie est un solide outsider dans ce Mondial. Le pays est classée au 10e rang de la Fédération internationale de volley-ball. Pour son entrée dans le tournoi, elle a battu sèchement le Cameroun trois sets à zéro.
Annoncée comme le sommet du groupe D, la rencontre a tenu ses promesses. Il est vrai que les matchs entre ces deux nations fortes du volley sont toujours spectaculaires : l’opposition de style est parfaite entre la Slovénie, au jeu très offensif, et la France, réputée pour sa solidité défensive.
Premier set facile
En dépit d’une bonne entame et d’un premier set remporté assez facilement, les Français ont ensuite eu un mal fou à contenir la furia offensive slovène. Les réceptionneurs attaquants Klemen Cebulj et Tine Urnaut et le pointu Toncek Stern ont martyrisé le contre tricolore. Longtemps dépassés au bloc, les Français n’arrivaient à enrayer ni les attaques croisées, ni les « pipes », des attaques puissantes plein centre aux trois mètres. Galvanisés par leur public, les Slovènes frappaient de plus en plus fort, et ne commettaient quasiment aucune faute.
Au cours des deuxième et troisième sets, les Bleus étaient dépassés, englués dans un jeu trop prévisible. Certes, Earvin Ngapeth était dans un grand jour, et maintenait le bateau bleu à flot. En réussite également, le central Barthélémy Chinenyeze ne ratait rien, mais la France était dominée par la puissance et l’envie des Slovènes. Alors que les Français commencaient à douter, l’entrée en jeu de Kevin Tillie en fin de deuxième set a rebattu les cartes.
Earvin Ngapeth étincelant
Le réceptionneur-attaquant a apporté aux Tricolore la fraîcheur physique et la confiance qui leur faisaient défaut. Subitement, les contres français sont devenus plus efficaces, leurs attaques plus tranchantes. Menés 17-20 dans le quatrième set, les Bleus repassaient en tête à 22-21, la partie atteignant des sommets d’intensité, pour finalement conclure le set sur le score de 34 à 32 ! Plus relâchés, et toujours portés par un Earvin Ngapeth étincelant, ils déroulaient dans le tie-break et réussissaient, enfin, à climatiser l’Arena Stozice de Ljubljana.
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