les Bleues corrigent la Nouvelle-Zélande

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« Plus tôt on marquera les esprits, plus vite on montrera la valeur de l’équipe de France », expliquait, dans L’Equipe, Thomas Darracq, le responsable sportif du XV de France féminin. Qu’il se rassure, les Bleues ont bien marqué leur territoire en assommant la Nouvelle-Zélande (38-13), samedi 13 novembre, au stade du Hameau de Pau.

Une semaine après leur démonstration face à l’Afrique du Sud (46-3) en ouverture de la tournée d’automne, les joueuses d’Annick Hayraud ont confirmé face à une opposition d’un niveau supérieur. Face aux Black Ferns, quintuples championnes du monde, l’équipe de France a réalisé une grande partition à moins d’un an de la prochaine Coupe du monde (8 octobre-12 novembre 2022), en Nouvelle-Zélande. « C’est l’aboutissement de tout un travail depuis des mois, se réjouissait la capitaine Gaëlle Hermet au micro de France 2. On s’était dit qu’on voulait faire preuve de caractère, c’est validé. »

Table des matières

Troisième victoire de suite contre la Nouvelle-Zélande

Certes, les Néo-Zélandaises ne dominent plus autant que lors des dernières années et notamment de leur dernier titre mondial en 2017. Elles sortent de deux sévères défaites face à l’Angleterre (43-12 et 56-15) en ce mois de novembre. Et les Françaises pouvaient également s’appuyer sur leurs deux derniers succès face aux Blacks Ferns en 2018 (30-27) et en 2019 (25-16).

Si le XV de France était désormais décomplexé face aux reines du rugby mondial, jamais il n’avait réussi à les dominer dans de telles largeurs : six essais à un. L’addition aurait pu être encore plus lourde sans l’essai en fin de rencontre d’Eloise Blackwell (72e), pourtant litigieux.

Dès l’entame de match, les Bleues se sont montrées dominantes en inscrivant trois essais avant la mi-temps (19-6). Le premier, signé Cyrielle Banet (11e), est intervenu à peine après dix minutes de jeu à la suite d’un maul, dont les Anglaises avaient déjà usé et abusé à bon escient face aux Néo-Zélandaises, friables en défense.

Banet a récidivé en réceptionnant un magnifique coup de pied de gauche à droite de la centre Gabrielle Vernier, à l’issue d’une action d’école (15e).

La sortie pour protocole commotion de l’ailière Caroline Boujard, l’une des attaquantes bleues les plus vivaces, n’a pas désorganisé l’équipe de France. La jeune Chloé Jacquet (19 ans), vice-championne olympique à sept à Tokyo, est rentrée en jeu au poste d’arrière et s’est illustrée en marquant son premier essai international à quinze pour sa deuxième sélection (39e).

Revanche le week-end prochain

Les Bleues ont enfoncé le clou en seconde période, en marquant trois nouveaux essais à chaque fois sur des ballons portés, décidément un point noir pour les Néo-Zélandaises. L’arrière Emilie Boulard (47e), repositionnée à l’aile, la talonneuse Agathe Sochat (63e) et la demie de mêlée remplaçante Laure Sansus (70e) ont aplati chacune à leur tour sous les vivats d’un public béarnais garni d’environ 12 000 spectateurs.

Françaises et Néo-Zélandaises se retrouveront à nouveau dès samedi prochain, 20 novembre, au stade Pierre-Fabre de Castres, pour boucler la tournée d’automne.





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