« Les dérives de comportement » de Noël Le Graët sont « incompatibles » avec sa fonction à la FFF, tranche l’audit
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Le couperet tombe pour Noël Le Graet. Les auditeurs chargés d’enquêter sur les dysfonctionnements à la Fédération française de football (FFF) ont rendu ce mercredi 15 février leur rapport définitif aux principaux intéressés, à commencer par le patron du football français sur un siège éjectable.
Les « dérives de comportement » du président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, « sont incompatibles avec l’exercice des fonctions et l’exigence d’exemplarité qui lui est attachée », selon la synthèse de la mission d’audit sur la FFF, consultée par l’AFP.
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Le document de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), daté de ce mercredi, pointe des « prises de position publiques déplacées », « le comportement inapproprié […] vis-à-vis des femmes » notamment à travers des « SMS ambigus pour certains et à caractère clairement sexuel pour d’autres », et « invite les instances fédérales à examiner cette situation en application des dispositions statutaires ».
Une enquête pour harcèlement moral et sexuel
Le prérapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), publié le 30 janvier, s’est révélé accablant : Le Graët, écrivent les inspecteurs, n’a « plus la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français » compte tenu de « son comportement envers les femmes, ses déclarations publiques et les défaillances de la gouvernance » à la FFF.
Le patron du football français, en poste depuis 2011, est au cœur d’une tempête depuis plusieurs semaines, fragilisé par ses déclarations maladroites sur l’icône Zinédine Zidane et par des témoignages de femmes lui imputant un comportement inapproprié. Depuis mi-janvier, il est d’ailleurs visé par une enquête pour harcèlement moral et sexuel, ouverte à la suite d’un signalement fait par les inspecteurs. Il avait été mis en retrait de la présidence de la FFF le 11 janvier.
