les gestes barrières mal respectés, l’Etat menace
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Le marché de Strasbourg est-il menacé ? L’Etat menace de sévir et demande à la marie et aux commerçants de faire un effort. La préfète du Bas-Rhin déplore en effet que les règles sanitaires en vigueur sur le Marché de Noël de Strasbourg ne soient pas suffisamment respectées, appelant la mairie à faire un « gros effort de communication » sur le sujet et menaçant de fermer certains chalets.
Quatre jours après l’ouverture du marché de Noël de Strasbourg, c’est déjà la pagaille sur le plan sanitaire. Les gestes barrière ne sont pas suffisamment respectés et la Préfète du Bas Rhin est en colère. Elle convoque ce mardi soir la mairie pour lui lancer un avertissement. Sur le papier, les règles sont claires : masque obligatoire sur tout le marché de Noël et pour manger ou boire, il faut se rendre impérativement dans des zones délimitées, avec pass sanitaire. Seulement voilà, peu de visiteurs respectent ces mesures, déplore la préfète du Bas-Rhin Josiane Chevalier.
« J’ai pu moi-même constater que devant certains chalets, les personnes étaient agglutinées donc tout à fait le contraire de ce qu’il faut faire. Il faut vraiment que les gens comprennent les règles pour maintenir le marché de Noël », déplore-t-elle sur Europe 1. La préfète aimerait notamment qu’il y ait plus de zones de restauration, mieux indiquées. Et puis que les commerçants obligent leurs clients à consommer au bon endroit.
Marché de Strasbourg : les sanctions vont commencer à tomber
Plus facile à dire qu’à faire pour Sassi Ben Mourdi, vendeur de bretzels et de gaufres. « Nous on est là pour travailler, on n’est pas là pour faire la police à la base. Après on veut bien y mettre du nôtre mais on ne peut pas mettre le couteau sous la gorge aux gens. Et après, quand il y a 50 places pour 1.000-1.500 personnes, attendre une heure et demie avec un vin chaud pour aller le boire… Le problème c’est qu’il va être froid à l’arrivée. Donc dans les conditions actuelles, nous on ne peut rien faire de plus que ça », confie-t-il.
Reste que les sanctions, elles, vont bel-et-bien commencer à tomber, prévient la préfète : 135 euros si vous mangez votre crêpe n’importe où.